Nourrie du texte éponyme d’Alexandre Mare, la vidéo est au centre d’un dispositif scénique performatif.
Elle est élément de scénographie d'une lecture musicale - portée par le Collectif Clark Nova et autres fictions. - sans cesse renouvellée : lectrice.eur et musicienne.ien se saisissent d'une dizaine de "définissions-cailloux" et en livrent leurs récits parallèles; dans ce qui peut-être, par exemple, un dispositif muséal.

A propos du texte.
« Il s’agirait de constituer un début de dossier caillou. Parce qu’il est difficile de définir avec exactitude ce qu’il est, il semblait que le circonscrire par l’ensemble était une solution — par la multiplicité tenter de cerner les contours de l’informe. Voilà ce qui me semblait être le meilleur moyen de faire apparaître sa définition. »
Des histoires courtes, à la manière d’un inventaire. Une cascade d’anecdotes, comme cinquante variations autour du caillou et autant de fenêtres ouvertes sur l'histoire, l'art, la science ou encore la littérature.
Il est ainsi évoqué les cailloux qui lestèrent Virginia Woolf en son dernier bain, ceux qui scellèrent le destin des Romains au Sénat, ceux encore des calculs rénaux d'un chinois ou plus simplement ceux qui ricochent en effleurant l'eau. Mémoire de lieux, de coutumes et de rites, d’œuvres picturales, de personnalités, d’événements, Caillou est une danse en un temps suspendu où l’on croise tour à tour Luis Buñuel, René Char, Miss Weaver, Marcel Proust, Ingres ou bien Jeanne d’Arc.